https://www.osirisnet.net/news/n_03_20.htm?en
La tombe de Thoutmosis II est-elle sur le point d'être découverte ?Is the tomb of Thutmose II about to be discovered?
Photos: Professor Andrzej Niwiński
Oui, je sais ce que vous pensez... On nous a déjà fait des annonces du même genre plusieurs fois avec la tombe de Néfertiti, d'Ankhsenamon et d'autres....
Cependant, cette fois, elle est étayée par une découverte spectaculaire faite sur le site du temple de Deir el-Bahari par l'équipe polonaise du Professeur Andrzej Niwiński en mars 2019. Oui, il y a un an, mais elle a été tenue secrète, sans doute pour donner aux archéologues le temps de poursuivre leurs recherches.
Un coffre en pierre a été trouvé près du temple de Deir el-Bahari, dans une zone remplie de débris. Le Pr Niwinski a déclaré : "Le coffre lui-même mesure environ 40 cm de long, avec une hauteur légèrement inférieure. Il était parfaitement camouflé, ressemblant à un bloc de pierre ordinaire. Ce n'est qu'après un examen plus approfondi qu'il s'est avéré être un coffre."
Quelques objets enveloppés de linges ont été trouvés dans le récipient en pierre. Le premier paquet contenait le squelette d'une oie qui avait été sacrifiée, tandis que dans le second se trouvait un œuf d'oie. Le troisième paquet contenait un cercueil en bois dans lequel reposait un œuf d'ibis enveloppé de tissu.
A côté du coffre en pierre se trouvait un autre paquet, contenant une petite boîte en bois dans laquelle reposait une autre boîte en forme de chapelle, en faience (fritte) bleu-vert. Elle porte un cartouche où se lit le nom de Roi de Haute Égypte et de Basse Égypte du pharaon Thoutmosis II, "Aa-kheper-en-Rê".
Cette découverte est à rapprocher d'une autre, qui date de 1987 : une étude française a montré que la momie supposée du roi ne pouvait pas être la sienne.
Ce qui fait dire à Niwinski : "La tombe de Thoutmosis II n'a jamais été découverte et jamais nous n'avons été si près de la trouver".
Addendum:
Qui était Thoutmosis II ? La transition d'Amenhotep I à Thoutmosis I s'était faite en douceur, mais des problèmes dynastiques se sont ensuite posés, car Thoutmosis I n'avait pas de fils survivant avec son épouse principale Ahmose, mais seulement une fille, Hatchepsout. Son fils et héritier, le futur Thoutmosis II, est né d'une épouse secondaire, Moutneferet. Ce garçon a épousé sa demi-sœur, Hatchepsout.
Après la mort de leur père, Thoutmosis II ne régna que quelques années, vers 1482-79 avant J.-C., et mourut aux environs de ses vingt ans. Durant sa courte vie, Thoutmosis II avait eu une fille avec Hatchepsout, mais son fils et héritier, Thoutmosis III, est né d'une seconde épouse, Isis. La mort prématurée de Thoutmosis II, alors que son héritier n'était qu'un petit enfant, a déclenché les événements qui ont conduit Hatchepsout à agir d'abord comme régente pour son neveu, puis à prendre une mesure extraordinaire en devenant son corégent.
La momie de Thoutmosis II a été retrouvée, parmi beaucoup d'autres momies de rois et de hauts personnages, dans la cachette de Deir el-Bahari, TT320 (ou DB 320). C'est du moins ce qu'on pensait jusqu'à ce qu'on découvre, en 1987, une incohérence : la datation osseuse de la momie ne correspond pas à l'âge du roi.
Yes, I know what you think... We've had similar announcements several times before, with the tomb of Nefertiti,of Ankhsenamun and others...
This time, however, it is supported by a spectacular discovery made on the site of the temple of Deir el-Bahari by the Polish team headed by Professor Andrzej Niwiński in March 2019. Yes, a year ago, but it was kept secret, probably to give archaeologists time to continue their research.
The archaeologists were exploring a debris-filled gap in the vicinity of the Hatshepsut Temple in Deir el-Bahari, as they stumbled upon a stone chest and a bundle both placed inside a cavity in a rock. Pr Niwinski said : "The chest itself is about 40 cm long, with a slight smaller height. It was perfectly camouflaged, looking like an ordinary stone block. Only after a closer look did it turn out to be a chest."
A couple of linen-wrapped items were found inside the stone receptacle. The first bundle contained the skeleton of a goose, which had been sacrificed, while the second concealed a goose egg. The third bundle held a wooden casket that in turn contained a canvas-wrapped egg, most probably of an ibis.
Next to the stone chest yet another bundle was discovered. This time the package concealed a small wooden box that also contained another bundle. Within it, a shrine-shaped faience box with the name of Pharaoh Thutmose II written in a cartouche : "Aa-kheper-en-Re".
Another important point is that for many years, it was believed that the mummy of Thutmose II was discovered in 1881 by a tomb-robber named Abd el-Rassul in a cache with over 50 other bodies of royals and high priests. The mummies were badly damaged and moved there in ancient times to preserve them.
As Professor Niwiński explained, a 1987 French study of the life of Thutmose II provided univocal proof, that it couldn't be his body. "The tomb of Thutmose II was never discovered and I hope we're a step away from finding it," added the Egyptologist.
Addendum:
Who was Thutmose II? The transition from Amenhotep I to Thutmose I was smooth, but dynastic problems ensued, as Thutmose had no surviving sons with his principal wife Ahmose, but only a daughter, Hatshepsut. His son and heir, Thutmose II, was born to a secondary wife, Mutnofret. This boy married his half-sister, Hatshepsut. After the death of their father, Thutmose II reigned only a few years, c. 1482–79 BCE, and died in his twenties. During his short life Thutmose II had fathered a daughter with Hatshepsut. But his son and heir, Thutmose III, was born to a secondary wife, Isis. The untimely death of Thutmose II when his heir was only a small child set in motion the events that led Hatshepsut first to act as regent for her nephew and then to take the extraordinary step of becoming his co-ruler.
Thutmose II's mummy was said to having been identified among the mummies found in the Deir el-Bahari cachette, TT320 (or DB 320). But a 1987 study shows that there may be an inconsistency with the mummy found. The dating of the bones does not correspond with the age of the Pharaoh.
Le Louvre rouvre la fouille d'Auguste Mariette à SaqqaraThe Louvre reopens the excavations of Auguste Mariette at Saqqara
Photos: Christiane Dispot
Le Sérapéum de Memphis, nécropole des taureaux Apis, n'a pas livré tous ses secrets et Vincent Rondot, conservateur au Musée du Louvre, espère bien en percer quelques uns. Après presque trois ans de discussion avec les autorités égyptiennes, il vient en effet d'obtenir l'autorisation de faire des fouilles dans les petits souterrains du Sérapéum. Il succède donc à Auguste Mariette, qui avait découvert le Serapeum en 1851 et à l'archéologue Mohamed Ibrahim Ali qui y a travaillé dans les années 1980. La fouille de ce dernier débuta par les grands souterrains pour dégager entièrement le monument et retirer la maçonnerie bloquant les portes I et II. Ces portes permettaient l'accès aux galeries, mais Mariette avait ordonné de les murer. De nouvelles stèles se sont ajoutées aux 1300 précédentes ; plusieurs centaines sont au Louvre.
stelae Louvre
The Serapeum of Memphis, the necropolis of the Apis bulls, has not revealed all its secrets and Vincent Rondot, curator at the Louvre Museum, hopes to uncover some of them. After almost three years of discussions with the Egyptian authorities, he has just obtained permission to excavate in the small underground passages of the Serapaeum. He thus succeeds Auguste Mariette, who discovered the Serapeum in 1851, and the archaeologist Mohamed Ibrahim Ali who worked there in the 1980s. The excavation of the latter began with the large underground passages to completely clear the monument and remove the masonry blocking Gates I and II. These gates allowed access to the galleries, but Mariette had ordered them to be walled up. New stelae were added to the previous 1300; several hundred are in the Louvre.
La pyramide à degrés de nouveau ouverte au publicEgypt's oldest pyramid reopens to the public
Photos: Egypt Ministry of Antiquities
La pyramide à degrés de Djoser à Saqqara a rouvert au public après plusieurs années de rénovation - et de polémiques. La pyramide est vieille de 4.700 ans et considérée comme la plus ancienne encore visible en Égypte et comme le premier édifice du monde entièrement construit en pierre. Selon la tradition c'est le "génial Imhotep" qui a été l'architecte en charge du chantier.
La construction a commencé par le creusement dans le sol rocheux d'un immense puits central de 28 mètres de profondeur et 7 mètres de côté ainsi qu'un réseau étendu et complexe de galeries, qu'on ne retrouve dans aucune autre pyramide. La pyramide proprement dite est formée par la superposition de six mastabas de taille dégressive. L'ensemble mesure 63 mètres de haut. Le tremblement de terre survenu le 12 octobre 1992 avait considérablement fragilisé les substructures, puisque la voûte du grand puits funéraire et les plafonds de plusieurs galeries souterraines menaçaient de s'effondrer. Des travaux étaient indispensables. Ils ont commencé en 2006, mais ont été interrompus deux ans pendant la période troublée qu'a connu le pays.
En 2014, une polémique avait éclaté lorsque des médias égyptiens avaient fait état d'informations selon lesquelles la pyramide de Djoser avait été détériorée par les travaux de rénovation. Les travaux se sont alors poursuivis selon les normes de l'UNESCO.
After years of restoration work -and polemics -, Egypt has reopened its oldest pyramid to the public. The pyramid is 4,700 years old and is considered the oldest still visible in Egypt and the first building in the world to be built entirely of stone. According to tradition, the "genius Imhotep" was the architect in charge of the construction site.
The building is made up of six mastabas superimposed on top of each other, all of which are 63 metres high. It rests above a central shaft 28 metres deep and 7 metres on each side. The earthquake of October 12, 1992, had considerably weakened the substructures, as the vault of the large burial shaft and the ceilings of several underground galleries were in danger of collapsing. Work was essential. It began in 2006 but was interrupted for two years during the country's troubled period.
In 2014, a controversy erupted when Egyptian media reported that the Djoser pyramid had been damaged by renovation work. Work then continued in accordance with UNESCO standards.
Réouvertures à DenderaReopenings at Dendera temple
Photo: Richard Arkley
rare representation of Osiris
lying on a bed
Encore une annonce faite par le Ministre des antiquités et du tourisme Khaled el-Enany (il cumule les deux portefeuilles depuis décembre) concernant des réouvertures après travaux.
Dans le temple de Dendera trois nouvelles cryptes sont ouvertes au public et l'accès au toit est de nouveau permis après quinze ans d'interdiction. Pas d'autres précisions.
Another announcement made by the Minister of Antiquities and Tourism Khaled el-Enany (he has held both portfolios since December) concerning reopenings after works.
In the Dendera temple, three new crypts are open to the public and access to the roof is once again permitted after a fifteen-year ban. No further details.
Il leopardo e i pinoli di AssuanHello kitty! Leopard face reconstructed from ancient Egyptian sarcophagus
Photos: La Statale
La mission EIMAWA (Egypto-Italian Mission in Western Aswan) dirigée par le professeur Patrizia Piacentini fouille à Assouan depuis 2019 dans une vaste nécropole située près du mausolée de l'Aga Khan. Composée de trois cents tombes, en partie creusées dans la colline, en partie souterraines, datant du VIIe siècle av. J.-C., jusqu'au IIIe siècle de notre ère.
Dans une des tombes ont été découverts des fragments de couvercle de sarcophage en accacia sur lesquels est représenté le visage d'un léopard voir ici, symbole de force et de détermination. La tête peinte de l'animal était en correspondance avec le visage du défunt, un emplacement probablement choisi pour lui offrir la force nécessaire pour faire son voyage dans le monde inférieur et se régénérer.
Dans une pièce adjacente, une autre surprise attendait les archéologues : dans un petit bol se trouvaient des pignons de pin, une découverte exceptionnelle pour l'Egypte, puisque la plante était importée. Le bol a sans doute été placé près du corps d'un défunt qui raffolait de ces graines et qui pourrait donc en profiter dans l'au-delà.
The EIMAWA mission (Egyptian-Italian Mission in Western Aswan) led by Professor Patrizia Piacentini has been excavating in Aswan since 2019 in a vast necropolis located near the Aga Khan Mausoleum. It consists of three hundred tombs, partly dug into the hill, partly underground, dating from the 7th century BC to the 3rd century AD.
In one of the tombs, fragments of a sarcophagus lid made of accacia were discovered, on which is represented the face of a leopard see here, symbol of strength and determination. The painted head of the animal was in correspondence with the face of the deceased, a location probably chosen to provide him with the necessary strength to make his journey to the land of the dead and regenerate.
In an adjacent room, another surprise awaited the archaeologists: in a small bowl were pine gables, an exceptional discovery for Egypt, since the plant was imported. The bowl was probably placed next to the body of a deceased person who was fond of these seeds and could therefore enjoy them in the afterlife.
Le culte d'Isis a diffusé jusqu'en AngleterreWorship of the goddess Isis spread from Egypt to England
Photos: National Geographic
royal tomb of Horemheb
a Greco-Egyptian goddess
[NB : il ne s'agit pas d'une nouvelle à proprement parlé, mais d'une mise au point fort bien faite] Les Égyptiens ont adoré Isis pendant deux millénaires avant que son culte ne s'étende au-delà du Nil au reste de l'Empire romain. Cette déesse s'est révélée suffisamment populaire pour transcender ses centres de culte égyptiens d'origine et s'étendre aux quatre coins du monde connu. Isis était aimée par les anciens Égyptiens pour sa dévotion sans faille à son mari Osiris et son fils Horus. [Isis est LA MÈRE par excellence, tandis qu'Hathor représente L'AMANTE. Il est souvent difficile de distinguer les deux déesses l'une de l'autre, à moins que leur nom ne soit mentionné].
Le culte d'Isis a commencé à se répandre autour de la Méditerranée avec la domination hellénistique en Égypte au quatrième siècle avant J.-C. Puis, après la conquête romaine, le culte d'Isis s'est étendu encore plus loin. La capacité de la déesse à absorber de nouvelles fonctions ou à se fondre dans d'autres divinités s'est avérée précieuse pour la longévité et la propagation de son culte dans le monde antique. Par exemple, certains aspects d'Osiris et d'Apis ont été combinés avec des traits de dieux grecs, dont Zeus et Hadès, pour créer une divinité syncrétique, Sérapis, dont la contrepartie féminine était Isis.
Le centre du culte d'Isis se trouvait à Alexandrie, un important noeud commercial sous les Ptolémées. Pour les marchands alexandrins, Isis et Sérapis, en plus de leur rôle dans l'au-delà, étaient associés à la prospérité, la guérison, la fertilité.
Alors que l'influence ptolémaïque se répandait dans toute la Méditerranée orientale, le culte d'Isis se déplaçait également le long des routes commerciales vers les côtes de la Syrie, d'Israël et de la Turquie actuelles. Des temples à Isis - parfois associée à des divinités locales - ont été érigés dans tout le monde méditerranéen. Parmi eux se trouvait le temple d'Isis de style dorique à Délos, dans la mer Égée. Au premier siècle avant J.-C., grâce aux marchands romains qui opéraient depuis Délos, le culte d'Isis s'est étendu à l'ouest jusqu'en Espagne. L'expansion se fait aussi vers l'Italie, et un des temples d'Isis les mieux préservés se trouve à Pompéi. Construit au premier siècle après J.-C., ses fresques représentent Isis telle que ses adorateurs romains l'imaginaient : sous une forme hellénisée, plutôt qu'égyptienne.
Au premier siècle avant J.-C., le culte d'Isis prend la forme d'une "religion à mystères".
Tout cela ne plaisait guère aux dirigeants romains qui tentèrent à plusieurs reprises de supprimer le culte de la déesse. Ce qui advint après la mort de Cléopâtre en 30 avant J.-C. Plus tard, les empereurs firent démolir ses temples. Mais le culte d'Isis fut rétabli à Rome au premier siècle après J.-C. et atteignit sa plus grande diffusion dans l'Empire romain au cours du deuxième siècle après J.-C., atteignant au nord la Grande-Bretagne et à l'est l'Asie. Il faudra attendre le christianisme pour abattre le culte de cette immense déesse que les Égyptiens avaient vénérée pendant plus de 30 siècles.
her son Horus
[NB: This is not news in the strictest sense, but a very good clarification] Egyptians adored Isis for more than two millennia before her cult spread beyond the Nile to the rest of the Roman Empire. This goddess proved popular enough to transcend her original Egyptian centers of worship and expand to all corners of the known world. Isis was loved by ancient Egyptians for her fierce devotion to her husband Osiris and her son Horus. [Isis is THE MOTHER par excellence, while Hathor represents THE LOVER. They are often difficult to distinguish one from the other, unless their name is mentionned]. Her cult first began to spread around the Mediterranean following the establishment of Hellenist rule in Egypt in the fourth century B.C. Then as Roman power expanded, worship of Isis went even farther afield; the Goddesse's ability to absorb new traits would prove valuable to the longevity and spread of her worship throughout the ancient world. For instance, aspects of Osiris and Apis were combined with traits of Greek gods, including Zeus and Hades, to create a syncretic deity, Serapis, whose feminine counterpart was Isis.
of plenty-Pompeii frescoe
The center of Isis' worship was in Alexandria, a major commercial center under the Ptolemies. To Alexandrian merchants, Isis and Serapis became associated with prosperity in addition to the afterlife, healing, and fertility.
As Ptolemaic influence spread throughout the eastern Mediterranean, worship of Isis also traveled along the trade routes to the coastlines of modern-day Syria, Israel, and Turkey. She became linked with regional deities. Temples to Isis were erected throughout the Mediterranean world. Among them was the Doric styled Temple of Isis on Delos in the Aegean. Thanks to the Roman merchants operating from Delos, by the first century B.C., her cult reached as far west as Spain.
One of the best preserved temples of Isis can be found in Pompeii. Built in the first century A.D., its frescoes depict Isis as Roman worshippers would have imagined her: in a Hellenized form, rather than Egyptian.
By the first century B.C., Isis worship had become established as a "mystery religion".
Roman rulers were not as fond of Isis as Alexander the Great's generals had been centuries before. Rome tried to suppress the popular cult several times. After Cleopatra's death in 30 B.C., the worship of Isis in Rome was suppressed. Later emperors ordered her temples to be destroyed, but worship of Isis was reinstated in Rome in the first century A.D. The cult of Isis reached its peak in the Roman Empire during the second century A.D. Worship of the goddess spread throughout the Roman world, reaching as far north as Britain and as far east as Asia.
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